samedi, mars 28, 2009

Arte Bello:"EXTRAIT D'AME"

30 rue Auguste Brun-Quartier Latin-Nouméa

(expositions permanentes deux fois par mois)ouvert de 8h30 à 12h et de 13h30 à18h30 du lundi au vendredi )


Cette semaine,Mélanie Verschelde nous a séduit lors de son exposition.

"Artiste peintre autodidacte initiée par ma mère,je choisis le pinceau pour cracher mes émotions"

"Dans ma perpétuelle quête de découverte nourrie par les voyages,c'est l'être humain qui me fascine dans ce que son corps,ses grimaces ou simplement ses yeux peuvent nous évoquer de plus fort.On dit des yeux qu'ils sont le reflet de notre âme,d'où le titre de mon exposition EXTRAIT DAME dans laquelle je donne un peu à voir l'âme de la Calédonie au travers de ses habitants et un peu de la mienne dans chacune de mes touches.
Mais plus qu'une peinture, c'est une ambiance que je cherche à faire passer:évoquer le pays dans ce qu'il est tous les jours et pour cela,mes supports varient en fonction du lieu où je tire mon inspiration; les différentes matières me défiants chaque fois à m'adapter en jouant avec elles,comme ici avec les nattes de pandanus ou encore les pages des Nouvelles Calédoniennes
(objets et supports intégrants quotidiennement la vie de tous).

Enfin ,l'achèvement des oeuvres se fait pour moi au moment de l'exposition,dans sa confrontation avec l'oeil du"regardeur",parce que c'est le "regardeur" qui fait le "regardé".
(extrait d'interview:SORTIR pocket)

Mélanie crée également des sculptures d'ombres avec des canettes.Une de ces sculptures est actuellement exposée au centre culturel Tjibaou dans le cadre de l'exposition Ko Névâ.

Mélanie,merci...

samedi, mars 21, 2009

Sauterelle endémique :la sauterelle des cocotiers.


(cette sauterelle endémique est le plus gros insecte de Nouvelle-Calédonie)


Elle peut mesurer jusqu'à 15 cm de longueur pour une envergure de 20cm.
Elle est de couleur vert clair,imitant le vert des feuilles de cocotier.
Elle est dotée de très longues et fines antennes vertes
Ses hôtes préférentiels sont le cocotier,les palmiers,mais aussi les bananiers:
elle peut réaliser des ravages importants sur l'ensemble de cette famille de plantes,elle ne mange que les feuilles.





Pendant la journée larves et adultes, de couleur générale vert

clair, donc assez mimétiques, se tiennent immobiles, les pattes allongées dans

le prolongement du corps, le long des folioles des palmes des cocotiers,

à la face inférieure. Ils se trouvent là à l'abri d'une insolation directe.

pourvus de griffes longues et fines ils sont fortement accrochés au végetal

et il ne semble pas qu'un vent violent agitant les palmes puisse les en

déloger facilement malgré leur grande taille. Parfois l'insecte ramène deux

ou trois folioles voisins vers celui sur lequel il se trouve et forme ainsi

une loge protectrice sommaire. Cela peut parfois permettre de les repérer

facilement. Lorsqu'on tente de le saisir, il s'agrippe à tout ce qui se

trouve à portée et est sujet à un dégorgement réflexe de défense, il émet

une salive brune chargée sans doute de tanins ; parfois aussi le mâle

adulte stridule. Placé sur le sol l'insecte adulte ne chercher pas à s'envo-

ler, mais se dirige vers le tronc de cocotier le plus proche y grimpe

et monte rapidement vers la couronne.

La prise de nourriture a lieu la nuit,les folioles des cocotiers sont dévorés,parfois coupés,ils tombent sur le sol;le plus souvent il ne reste que la nervure centrale.

La femelle dépose ses oeufs isolément ou par petits groupes

dans le sol à l'aide de sa forte tarière.Comme chez le phasme, les larves éclosantes montent le long des troncs et

poursuivent leur développement en passant par une dizaine de mues, dans la couronne du cocotier.



mercredi, mars 11, 2009

DENGUE...





Qu’est-ce que la dengue ?


La dengue ou « grippe tropicale » est l’arbovirose (virus transmis par des moustiques ou des tiques


comme la fièvre jaune, le chikunguyna, etc…) la plus répandue dans le monde.

C’est une maladie due à un virus transmis par la piqûre d’un moustique du genre Aedes, qui est le

plus souvent bénigne. Toutefois, elle peut présenter des formes graves, on parle alors de dengue

hémorragique, de dengue sévère ou de dengue avec choc.


Comment se transmet le virus de la dengue ?


La transmission du virus s’effectue uniquement par la piqûre du moustique vecteur du genre Aedes.



Ce sont des moustiques qui piquent essentiellement le jour. Pour transmettre la maladie, le

moustique doit être porteur du virus de la dengue. Le moustique se contamine en piquant et en

prélevant le virus d’une personne atteinte de la maladie pendant la brève phase où le virus est

présent dans son sang . Le développement du virus chez le moustique dure en moyenne 10

jours : il comporte une multiplication virale dans son abdomen puis le virus gagne ses glandes

salivaires. Lors d’une piqûre ultérieure, il pourra transmettre à son tour le virus à une personne

saine. On considère qu’un moustique reste infectant toute sa vie.




Y a-t-il une transmission du virus d’homme à homme ?

Il n’y a pas de transmission naturelle du virus directement d’homme à homme. La transmission se

fait uniquement par le biais du moustique vecteur. Les personnes atteintes de la dengue ne sont


donc contagieuses ni par contact, ni par le biais des postillons. Néanmoins, la transmission

artificielle par la transfusion sanguine et la greffe apparaissent théoriquement possibles.



Quels sont les symptômes de la maladie ?

􏰀 La dengue est généralement bénigne bien qu’invalidante. La dengue «classique» se

manifeste brutalement après 4 à 7 jours d'incubation, par l'apparition d'une forte fièvre souvent

accompagnée de frissons, de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs articulaires et


musculaires et, de façon inconstante, d'une éruption cutanée vers le 5è jour des symptômes.

Ces manifestations varient d’un malade à un autre, certaines personnes ne présentent aucun de ces

signes, et on parle alors de dengue asymptomatique.

Au bout de 3 à 4 jours, une brève rémission (amélioration) peut être observée, puis les symptômes


peuvent s'intensifier -avec possibilité de survenue d’hémorragies des conjonctives, des saignements

de nez ou d'ecchymoses- avant de régresser rapidement au bout d'une semaine. Les saignements

surviennent principalement en raison de la baisse du nombre de plaquettes dans le sang (les

plaquettes sont des cellules du sang, utiles pour arrêter les saignements). La dengue évolue sur une

semaine à 10 jours et est suivie d’une fatigue pouvant persister plusieurs semaines. La guérison

s'accompagne d'une convalescence d'une quinzaine de jours.




Prévention collective


- la mesure la plus efficace à moyen et long terme est la réduction du nombre de gîtes larvaires par suppression de toutes les réserves d'eau stagnante dans et à proximité des maisons et, lorsque cette suppression n’est pas possible, par application de traitements larvicides.
- en période épidémique, des pulvérisations spatiales d'insecticide permettent à court terme, de lutter contre la prolifération des moustiques adultes et de réduire les risques de transmission par piqûres.

Elimination des lieux de ponte

Le moustique peut pondre ses œufs dans tous les récipients – naturels ou artificiels – contenant de l’eau stagnante. Ces lieux de ponte sont appelés des « gîtes larvaires ». La lutte mécanique consiste à détruire ces gîtes larvaires et permet de lutter efficacement contre la prolifération des moustiques. Pour ceci, il est nécessaire d’éliminer les eaux stagnantes et si possible de supprimer les récipients et divers objets pouvant retenir l’eau :

  • Vider les soucoupes et changer l’eau des vases à fleurs 2 à 3 fois par semaine (sinon avoir des plantes en terre ou remplir les dessous de pots avec du sable) ;
  • couvrir les fûts de récupération d’eau de pluie et les puits d’un grillage moustiquaire ou d’un tissu ;
  • protéger le trop plein des citernes de la même façon ;
  • vérifier le bon état des gouttières, des chenaux, des regards d’eau pluviale et le bon écoulement des eaux en général;
  • éliminer tous les déchets, encombrants et divers objets pouvant faire office de récipient autour de l’habitation (bouteilles, pneus, barquettes, boîtes de conserve…).


  • Rappel des principes de précautions
    La dengue, on en parle beaucoup. Pour autant, les principes de précaution ne sont pas bien respectés et des idées reçues continuent de circuler.
    Les quatre types de dengue existants ont le même niveau de gravité. On attrape une seule et unique fois la dengue d’un des quatre types, ensuite, on est immunisé contre celui-ci. En revanche, on peut être touché par un des autres virus et dans ces cas précis, les risques de complications augmentent.
    Le moustique Aedes aegypti pique uniquement en journée. Il déteste l’eau salée et a besoin du sang humain pour se reproduire. Il vit donc exclusivement autour des habitations. Le bout de ses pattes arrière est blanc et il possède une marque blanche sur le thorax. Ce moustique aime l’eau claire des récipients isolés du sol (Pneus, sous- post, seaux…). Il y pond ses œufs qui peuvent survivre jusqu’à un an en cas d’assèchement du récipient. Il est donc extrêmement important de les vider et de les nettoyer pour éviter la prolifération. Pour éviter d’attraper la dengue il faut se protéger des piqûres de moustiques avec des produits répulsifs sur la peau, des anti-moustiques ou des moustiquaires. Dès l’apparition de signes en faveur de la dengue (fièvre avec courbatures, maux de tête, nausées, vomissements, éruptions cutanées, hémorragies), il faut absolument consulter un médecin. Puis se protéger pour éviter de contaminer son entourage.
    (les Nouvelles Calédoniennes)

samedi, mars 07, 2009

Mariages ,gestes coutumiers et palabres.


La cellule de base du monde mélanésien est constituée par le clan, groupement de plusieurs familles, représenté par la case bâtie autour d’un poteau central, à l’image des familles évoluant autour du chef du clan. Entre ces différents clans s’est constitué tout un réseau d’échanges et d’alliances, allant de l’échange de nourriture aux alliances matrimoniales. Les clans sont issus d’une terre et font du sol calédonien une succession de lieux chargés de significations mythiques.

La coutume constitue le fondement du lien social mélanésien, comme dans les autres sociétés océaniennes : elle désigne à la fois le code oral qui régit la société kanak et le "geste coutumier", remise de présents et échange de paroles d’amitié à l’occasion d’une visite chez un hôte mélanésien

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