Visite au pays de l'or blanc...
OUVEA, est l'un des plus beaux atolls du Pacifique, avec sa plage de sable fin qui s'étend sur 25 kilomètres, caressée par une eau d'un bleu limpide et lumineux aux tons changeants et bordée de cocotiers dont le bruissement des palmes n'est troublé que par les cris des enfants jouant sur la plage.
Longue de 35 km et large par endroits de moins de 40 m, l'île est traversée du nord au sud par une unique route qui longe tantôt l'interminable plage plantée de cocotiers, tantôt le grand Pacifique d'un bleu intense.
L'eau du lagon offre sa transparence pour servir de miroir aux majestueuses falaises de Lékine, d'écrin aux minuscules plages qui ferment le lagon ou de réserve nourricière aux habitants d' Ouvéa, issus du mariage des cultures mélanésiennes et polynésiennes et qui y puisent sans compter la base de leur alimentation.
A OUVEA, on parle distinctement deux langues:
- le Iaï d'origine mélanésienne dans le centre et le bord de l'île.
- Le Faga-uvéa, parlé par les descendants des polynésiens dans le sud et le nord.
Trois districts coutumiers divisent l'île : Saint-Joseph, Fayaoué et Mouli.
L'île d'OUVEA est peuplée depuis le XVIII eme siècle par les descendants des Wallis qui eux aussi appellent leur île UVEA. Ainsi, pour son hospitalité, le grand chef de Weneki perçoit une indemnité du Territoire de WALLIS.
A la souche mélanésienne sont venues se métisser des générations d'immigrants polynésiens, avec leur langues, traditions et techniques.
Fayaoué, le chef lieu d'Ouvéa est un modèle d'œcuménisme, résultat de la longue histoire des missions religieuses. Au temple protestant répond l'église bâtie en 1903, et le monument centenaire des pasteurs fait face à la stèle de la mission catholique
Au nord de l'île, un tapis de brousse inextricable truffée de grottes, secrètes et interdites au commun des mortels, comme celle de Gossanah.
Au sud, un pont a remplacé le bac de Fayawa pour l'île de Mouli.
L'eau du lagon offre sa transparence pour servir de miroir aux majestueuses falaises de Lékine, d'écrin aux minuscules pléiades qui ferment le lagonL'exploitation de la noix de coco est l'activité la plus importante de l'île d'Ouvéa.
L'huile qui en est extraite entre
dans la fabrication du savon,mais elle est aussi utilisée comme carburant.
photos: après le ramassage des noix de coco,celles-ci sont séchées
au soleil ou dans les fours que possèdent la plupart des tribus(ici,tribu de Gossanah)
L'île d'Iaai(comme l'appellent ses habitants) est plantée de cocotiers qui font vivre de nombreuses familles;la demande en huile de coco de la part de la savonnerie implantée à Wadrilla et de la centrale Enercal,qui utilise l'huile de coprah pour produire de l'energie,est en augmentation.
L'huilerie et la savonnerie ouvrent leurs portes pour faire découvrir la transformation de la noix de coco en huile puis en savon.
L'huilerie: la pulpe séchée est triée puis entrainée par une énorme vis avant d'être chauffée à une température de 90°C;de là,cette pulpe concassée est entrainée vers une presse et un système de filtration qui la réduit en huile.Les résidus,appelés tourteau,sont vendus aux agriculteurs pour servir ,par exemple, de nourriture aux cochons.
La savonnerie:
le travail se fait manuellement(mise sous presse
des savons de ménage et savonnettes,conditionnement)
4 modèles de savon sont produits,allant du petit modèle parfumé au niaouli et destiné aux hôtels,jusqu'au savon"de Marseille"de 500g.
Avec les résidus,
la savonnerie fabrique également des paillettes de savon qui sont destinés à la lessive à la main.
1 commentaire:
happy christmas!
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