En Nouvelle-Calédonie la culture de l’igname a une grande importance, d’une part parce qu’elle est présente dans l’alimentation de la population mais aussi parce qu’elle est essentielle dans les rites coutumiers (mariage, naissance, inauguration…).
Ceci implique une double demande sur le territoire et surtout sur Nouméa :
- des ignames de petite taille pour la consommation : l’igname restant très cher, les consommateurs préfèrent acheter de petits tubercules ;
- des ignames de grande taille uniquement pour la coutume ;
Même si les ignames (car il en existe plusieurs espèces) ne sont pas endémiques à la Nouvelle-Calédonie, leurs variétés, cultivées depuis la nuit des temps, se sont adaptées à l'écologie bien particulière de cet archipel. La diversité, probablement faible au départ, s'est enrichie peu à peu au gré des migrations succéssives, chacune apportant son lot de variétés, et s'est amplifiée par l'apparition assez fréquente de petites mutations.
L'agriculteur kanak a su exploiter cette richesse pour assurer son alimentation pendant dix à onze mois de l'année. De cette symbiose entre l'homme et la plante découle une véritable civilisation de l'igname que l'on rencontre également dans les autes archipels de la Mélanésie.
1 commentaire:
coucou toujours avec plaisir que je lis ton article du mois ,ca donne vraiment envie de venir faire faire un chti tour sur place!!!
Continue a nous faire rever Dan
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