mercredi, décembre 12, 2007

LIFOU , l'île aux multiples visages .

La Nouvelle-Calédonie (ou Grande Terre ) constitue un territoire français d'outre-mer (TOM ) ; 18 575 km 2 (Chef-lieu Nouméa.)

Le Territoire est divisé administrativement en trois provinces : province Nord (partie septentrionale de la Grande Terre avec les îles Belep ; province Sud (partie méridionale de la Grande Terre avec l'île des Pins; îles Loyauté : Ouvéa, Lifou et Maré ).






Lifou, Drehu en langue locale, est l'île la plus étendue de l'archipel des îles Loyauté. Sa superficie de 1150 km2 est équivalente à celle de la Martinique.C'est un immense platier de corail qui s'élève jusqu'à 104 mètres.


La côte, entaillée de baies longues et profondes, allie avec grâce les longues plages de sable blanc
les falaises tranchées dans l'ancien récif et les fonds coralliens aux couleurs magiques.

L'intérieur de l'île, vaste plaine édifiée sur l'ancien lagon, est recouvert de denses forêts tropicales propices à la randonnée.

Lifou est une terre coutumière divisée en trois districts,dirigés par trois chefs coutumiers:
-le district de WETR(il comprend 16 tribus)
-le district de Lössi(il comprend 16 tribus)
-le district deGaïca(il comprend 4 tribus)



(à suivre)

mardi, novembre 20, 2007

LE NIAOULI en Calédonie


(symbole de la savane néo-calédonienne).

(Au plus près du sol, la savane est constituée de graminées denses qui brûlent très souvent et qui servent de pâturage naturel assez pauvre. Au premier niveau supérieur, on trouve parfois des buissons peu denses avec épineux et quelques lianes (lantanas, goyaviers, cassis, mimosas, sensitive) ; enfin au niveau le plus élevé, une présence permanente de niaoulis parfois peu denses et occasionnellement des îlots de gaïacs.)


Bien que non endémique à la Nouvelle-Calédonie, cet arbre est devenu typique du paysage calédonien où il occupe près de la moitié de la superficie notamment sur la Grande Terre.

Proche des Eucalyptus australiens, le niaouli a un habitat souple. On le trouve aussi bien dans les marécages qu’à plus de 1 000 m d’altitude.

On le trouve principalement sur la côte ouest et dans le Nord du territoire. Son extension est due à sa résistance au feu. Les propriétés ignifuges de son bois permettent au niaouli de survivre aux incendies et de prendre la place des autres espèces lorsque celles-ci sont détruites( il résiste bien grâce à son écorce en couches minces, (10 à 20 couches superposées),à ses racines superficielles qui font des rejets et à ses graines très nombreuses qui germent très rapidement après le feu)

( écorce de niaouli)


L'écorce de niaouli, "la peau", composée d'une multitude d'épaisseurs très fines, est un élément primordial de la vie kanak. Elle sert d'enveloppes diverses, d'allumettes , ou de protection. Et son utilisation principale, encore pratiquée aujourd'hui, consiste à revêtir les parois et les toits des cases( son écorce protectrice sert de revêtement au faré, la case traditionnelle kanake). C'est dire à quel point le niaouli a toujours été étroitement lié à la vie quotidienne .

Histoire du niaouli

Le soleil, en lutte contre la pluie, a entrepris de dessécher la terre.

Plus de nuages et peu d’ombre. La terre se desséchait, les rivières les plus riches se sentaient tarir, la terre se fendait, les feuilles des arbres étaient sèches et racornies, les branches elles-mêmes commençaient à ressembler à de vieux os. Quant aux herbes et aux plantes, inutile d’en parler : tout était sec comme la peau de niaouli qui sert à allumer le feu.

Le niaouli lui-même, sage, avisé et prudent, n’avait pas fait comme les autres arbres. A l’annonce de la grande guerre, il s’était dit :

« Je ne suis pas un arbre des forêts, moi ; je suis l’arbre de la brousse, que vais-je donc faire pour ne point périr ? » - Car il ne faut pas oublier qu’à cette époque, le niaouli, tout comme les autres arbres, n’avait que deux écorces : une pour le dehors, l’autre contre le tronc.

« Soleil ! Soleil ! Soleil déraisonnable ; tu entreprends une mauvaise guerre. Si j’échappe à tes rayons, devrais-je donc ensuite être tué par la pourriture de la pluie ? Vous me contraignez tous deux à une dure besogne, mais je la ferai. »

Et voici ce qu’il avait imaginé dans sa grande sagesse.

Il laissa, tout comme les autres arbres, le soleil dessécher son écorce extérieure, pour ne pas attirer l’attention. Et alors, entre cette écorce sèche et celle qui enveloppe directement son tronc, il développa, à l’abri des regards du soleil, une, puis deux, puis dix, puis cent, puis mille écorces fines et imperméables, telles que vous les connaissez, telles que nous les connaissons tous maintenant. Ces écorces qui nous servent si bien pour les cases. Elles qui protègent à la fois de la chaleur et de la pluie…

C’est ainsi que le niaouli devint l’arbre que le feu ne fait pas mourir, celui qui, des racines au sommet, peut flamber comme une torche géante, laisser aller l’incendie plus loin et faire renaître ses jeunes pousses.

« Voici mon tronc et mes branches protégés du feu et du soleil. J’ai mille écorces. Il me reste à me protéger de l’eau qui pourrit tout. »

Ayant dit, au bord des marais, il se transforma en arbre des marais aux branches retombantes comme les racines de palétuvier… Chacune des mille écorces qu’il s’était fabriquées lui donna la possibilité d’une forme nouvelle, et c’est pourquoi on peut voir aujourd’hui le niaouli croître et prospérer dans les lieux les plus différents, aussi bien dans les eaux saumâtres proches de la mer qu’aux flancs des collines les plus sèches… Il peut être géant dans les plaines humides et à peine haut comme un buisson d’herbes sur les hauts sommets. Il peut tout cela mais n’aime point vivre dans la forêt sombre.

Jean MARIOTTI, La conquête du séjour paisible, Stock, 1952.



Les vertus du niaouli.
On tire du niaouli l'essence de Goménol
.Le Goménol est tout simplement une essence basalmique provenant de la
distillation des feuilles de niaouli. Quant à l’appellation de goménol,
elle s’explique par ce fait que les niaoulis sont surtout abondants dans le district de Gomène entre les rivières
de Témala et de Youanga.

Le niaouli fleurit deux fois par an, ses fleurs blanches en rince-bouteilles,riches en nectar, sont visitées par les
oiseaux et surtout par les abeilles qui en font un excellent miel.



L'huile essentielle de niaouli est un antiseptique et antibactérien majeur, elle s'emploie contre les troubles respiratoires et catarrheux : anticatarrhal, antiseptique urinaire, balsamique, expectorant, rééquilibrant, stimulant, stimulant tissulaire, équilibrant (bronchite, grippe, parasites intestinaux, coqueluche, asthme, rhinite, infection intestinale, rhumatismes, acné , asthme, blessures, bronchite, brûlure, déséquilibre énergique, infections urinaires, maladies infectieuses, sinusite , système respiratoire, tuberculose, état catarrhal,parfume l'eau du bain,éloigne les moustiques.

Le niaouli est commercialisé:
- sous forme d’essence
-de savonnettes
-de bonbons
-de liqueurs
-de miel



mercredi, novembre 14, 2007

jeudi, juillet 19, 2007

La CORDILLERE BLANCHE





La Cordillère Blanche sépare le Pérou central en deux zones bien distinctes: les nuages venus d'Amazonie arrosent abondamment le versant est, couvert d'une forêt d'autant plus impénétrable qu'on descend en altitude; à l'ouest, les quelques nuages qui ont réussi à franchir la cordillère assurent un climat tempéré dans le Callejón de Huailas, longue vallée suspendue entre cordillère Blanche et Cordillère Noire.
La cordillère Blanche et la Cordillère Huayhuash sont deux massifs qui font partie de l'arc andin long de 7.500 Km, Elles sont situées à 400 Km au nord-est de Lima.La Cordillère Blanche qui doit son nom à ses neiges éternelles, est la cordillère tropicale la plus haute du monde et l'un des massifs montagneux les plus connus des spécialistes. Elle possède le sommet le plus élevé du pays, le Huascaran (6.769m), et parmi ses 300 montagnes, 27 dépassent les 6.000 mètres. Cet endroit des Andes est d'une beauté tout à fait exceptionnelle.La ville de Huaraz, considérée comme la capitale de l'andinisme est un point de départ privilégié pour les randonneurs et andinistes, grâce à son accès facile. Elle se trouve à 414 Km au nord de Lima.La Cordillère de Huayhuash se situe au sud de la cordillère Blanche et possède des sommets dont l'ascension est considérée comme une des plus difficiles des Andes. Elle compte parmi ses pics le Yerupaja, second sommet du Pérou (6.634m).





Une immense avalanche meurtrière








Les glaciers des Andes ont longtemps été exposés aux avalanches qui ont causé des pertes de matériel considérable et des milliers de victimes. Les événements de 1962 et de 1970, provenant du sommet Nord de l'Huascarán, ont été particulièrement mortels: le 31 mai 1970, un tremblement de terre d'une magnitude de 7.7 a déclenché une immense avalanche de 25 km de long et d'une vitesse de 280 km/h, anéantissant la cité de Yungay et faisant 18.000 morts. Les cicatrices sont encore visibles aujourd'hui.Le retrait glaciaire a produit la formation de nombreux lacs peri-glaciaires, retenus seulement par des dépôts de moraines fragiles. Sujet à l'érosion, ces murs peuvent s'effondrer et provoquer des inondations: une autre crainte pour la population locale...


mercredi, juillet 04, 2007

Machu Picchu

Machu Picchu








Depuis qu'elle a été découverte le 24 juillet 1911 par l'américain Hiram Bingham, Machu Picchu est considérée comme un des monuments archéologiques et architecturaux les plus importants de la planète.A 2400 mètres d'altitude, dans le département de Cuzco, Machu Picchu nous surprend par la façon dont a été dessinée la Cité Sacrée des Incas, sur une colline étroite aux falaises tombant à pic où coule la rivière Urubamba.
Machu Picchu est une cité entourée de mystères, érigée dans la Vallée Sacrée entre les Andes et la forêt amazonienne, elle est déclarée Patrimoine Culturel de l'Humanité, offrant à ses visiteurs un enchantement inoubliable.


On estime que 1200 personnes pouvaient vivre à Machu Picchu. On y a dénombré 200 constructions différentes. La Cité se divise en trois aires : un ensemble religieux, un autre militaire et une zone résidentielle se trouvant dans un grand carré.Dans l'aire religieuse se trouvent les temples, le sarcophage royal, l'Intihuatana (Pierre du Soleil) et les demeures des prêtres. Juste à côté de l'aire religieuse se trouve la zone réservée à l'Inca et à sa famille.La partie la plus élevée de l'aire religieuse est l'Intihuatana. A côté de cette pierre on y voit une place où, vraisemblablement, l'Inca ou un grand prêtre pouvait parlait aux habitants de la cité tant l'acoustique y est parfaite.Sur la droite se trouve la zone résidentielle, tandis que sur une colline rocheuse se dressent les édifices de la zone militaire.Machu Picchu ne fut jamais découverte par les espagnols. Serait-ce le fameux Eldorado que cherchèrent durant des siècles les conquistadors ?C'est sans doute le grand Inca Pachacutec qui demanda la construction de cette cité comme un lieu de culte et de reccueillement. La multitude de temples qu'offre la cité l'en atteste, comme le Torreón ou le Temple du Soleil.





La vallée de l'Urubamba était considérée comme sacrée pour diverses raisons. Machu Picchu devait être un lieu de pèlerinage, un sanctuaire, et le Chemin de l'Inca représentait la route parcourue par les gens pour y accéder.Les fenêtres des maisons sont orientées par rapport à la

course du soleil. Pendant l'Inti Raymi (le 24 juin) un triangle et deux cercles concentriques apparaissent sur l'Intihuatana. Tout semble être édifier par rapport au dieu principal des Incas, le Soleil.Les animaux ont un rôle important dans la mythologie Inca, et spécialement le serpent, le puma et le condor. Ils représentent le monde terrestre, le monde des hommes et le monde supérieur. Et ces animaux se voient aisément autour de la Cité. Le Huayna Picchu a la forme d'un puma tapis, prêt à bondir. Ceux qui ont construit les petites terrasses sur son sommet se sont arrangés pour donner l'illusion du pelage hérissé du félin. Le puma semble garder la Cité Sacrée.Il est évident que Machu Picchu ne fut pas construite au hasard. Ses architectes ont planifiés la cité en fonction des éléments naturels qui entourent le lieu.Un autre élément remarquable dans la construction du Machu Picchu, c'est cette présence du Caïman. Les Incas devaient penser que cet animal était le plus ancien au monde, une créature qui a toujours existé sur la terre de Pachamama. Quand on regarde bien la Cité, on distingue très nettement cette forme de saurien.Le secteur réservé à la religion a été édifié également sous l'apparence d'un puma, la tête étant formée par les terrasses qui entourent l'Intihuatana, lieu où les Incas faisaient leurs observations astronomiques. Le temple aux trois fenêtres est la partie postérieure du Puma. Ce temple est consacré à Viracocha, le père de Manco Capac. Les autres parties du corps sont formées par les autres temples et les maisons des prêtres.Selon un certain angle de vue, on s'aperçoit que ceux qui ont dessiné Machu Picchu ont voulu lui donner la forme d'un condor majestueux volant au dessus de la montagne.


Cet oiseau, le plus grand du monde, est un symbole très important parmi les habitants de la Cordillère des Andes. On peut remarquer que dans la langue quechua, Machu Pichiu veut dire vieil oiseau.Cela pourrait être l'origine mystérieuse de ce vieux nom donné à la Cité perdue des Incas, le Condor qui vole sur la Vallée Sacrée, apportant la vérité, traversant l'espace et le temps à la rencontre du dieu Soleil.















samedi, juin 23, 2007

PEROU . vallée de COLCA

















La Vallée de Colca est située à 165 km au nord d’Arequipa. C’est une vallée andine pittoresque avec des villages fondés à l’époque coloniale et entourés d’innombrables terrasses agricoles, les « andenes ».

Dès la sortie d’Arequipa, la route traverse la « Réserve Nationale de Salinas et Aguada Blanca » où vivent les lamas et alpagas. La réserve protège aussi différentes espèces en voie de disparition comme les guanacos, les vigognes et plus de 70 variétés d’oiseaux.

Les villages de la Vallée de Colca ont été construits par les indigènes sous la surveillance des Espagnols. La topographie difficile de cette zone, qui à l’origine ne permettait pas l’agriculture, obligea les natifs à construire d’énormes terrasses « andenes » et à travers un système intelligent d’aqueducs et de réservoirs ils purent canaliser les grandes quantités d’eau du dégel des glaciers et grâce à leurs techniques, irriguer toutes ces terrasses agricoles, incrustées sur les versants des montagnes et couvrant des milliers d’hectares.
Colca est un des plus beaux destins touristiques du Pérou. Le contraste de la campagne avec les murs de granit, les volcans et les glaciers, la vie sylvestre et la persistance de cultures autochtones et ancestrales en font une expérience inoubliable.



Le Cañon du Colca est un des plus profonds du monde, avec une profondeur de 3207 m, le canyon de Colca dépasse largement celui du Colorado (1343 m).


mercredi, juin 13, 2007

Lions de mer au Chili

Les otariidés ont un cou allongé et souple et de petites oreilles externes. Ils sont dotés de nageoires arrières capables de se retourner vers l'avant. Cette caractéristique leur permet de supporter leur corps sur la terre ferme, où ils peuvent donc utiliser tous leurs membres. Le lion de mer et l'otarie à fourrure sont les deux espèces constituantes de ce groupe.
Le lion de mer
Le lion de mer est plus gros que l'otarie à fourrure. Le mâle adulte, chez le lion de mer de Steller (Pacifique Nord) peut atteindre une longueur maximale de 3,5 m (12 pi.) et un poids de 1 100 kg (2 400 lbs). La femelle de cette espèce est beaucoup plus petite que le mâle. Son poids ne dépasse guère les 350 kg (jusqu'à 770 lbs).













mardi, juin 12, 2007

vendredi, mai 25, 2007

VALPARAISO






"Valparaiso est situé tout près de Santiago.Les deux villes sont séparées seulement par les montagnes hirsutes sur les cimes desquelles ,se dressent comme des obélisques,de grands cactus hostiles et fleuris.Pourtant une chose indéfinissable les éloigne.Santiago est une ville prisonnière,entourée par ses murs de neige.Valparaiso en revanche,ouvre ses portes à la mer sans fin,aux cris de la rue,aux yeux des enfants."
Pablo Neruda,J'avoue que j'ai vécu


La ville nous séduit par l'originalité de ses caractéristiques géographiques, à cheval entre sa côte océane (où l'on constate l'ampleur de ses installations portuaires) et de l'autre côté les innombrables collines ("cerros") sur lesquelles la ville s'étend à perte de vue. Une quantité de quartiers sont perchés sur ces collines ; pour y accéder sans fatigue, une quinzaine de funiculaires sont encore aujourd'hui en fonctionnement. Ils furent installés entre 1883 et 1916 et constituent l'une des curiosités de la ville


Cette ville aux mille couleurs est aussi le royaume des animaux: chiens et chats errent en toute sérénité dans ce labyrhynte de ruelles.