vendredi, mai 25, 2007

VALPARAISO






"Valparaiso est situé tout près de Santiago.Les deux villes sont séparées seulement par les montagnes hirsutes sur les cimes desquelles ,se dressent comme des obélisques,de grands cactus hostiles et fleuris.Pourtant une chose indéfinissable les éloigne.Santiago est une ville prisonnière,entourée par ses murs de neige.Valparaiso en revanche,ouvre ses portes à la mer sans fin,aux cris de la rue,aux yeux des enfants."
Pablo Neruda,J'avoue que j'ai vécu


La ville nous séduit par l'originalité de ses caractéristiques géographiques, à cheval entre sa côte océane (où l'on constate l'ampleur de ses installations portuaires) et de l'autre côté les innombrables collines ("cerros") sur lesquelles la ville s'étend à perte de vue. Une quantité de quartiers sont perchés sur ces collines ; pour y accéder sans fatigue, une quinzaine de funiculaires sont encore aujourd'hui en fonctionnement. Ils furent installés entre 1883 et 1916 et constituent l'une des curiosités de la ville


Cette ville aux mille couleurs est aussi le royaume des animaux: chiens et chats errent en toute sérénité dans ce labyrhynte de ruelles.



mercredi, mai 23, 2007

Rodeo chilien



Le rodeo chilien est le deuxième sport le plus populaire du Chili.

Le rodéo, sport national très populaire, respecte des règles très strictes. Pratiqué par des hommes de toutes origines sociales, ils apprécient le plaisir de parader.
L'origine du jeu remonte au 19 ième siècle:les éleveurs rassemblaient le bétail afin de le marquer au fer rouge;2 cavaliers menaient à bien cette tâche,le premier en bloquant l'animal au niveau du poitrail,le deuxième au niveau du flanc,et ce contre la barrière.

Les cavaliers, nommés huesos,
portent ponchos colorés,
chapeaux de plus de 7 cm de rebord

étriers en bois, selles Corralero.

Tous ces attributs sont fabriqués dans le respect des matières et du savoir-faire par leurs fabricants respectifs, fiers de perpétuer les traditions.

Le huaso est un homme élégant, vêtu de son manta (un lainage de type ponchos), de son chupalla (un sombrero), la chaqueta (une veste courte), un pantalon coupe droite, un lassot bien attaché à la selle, et des espualas, ces éperons de grande tailles fixés à la botte. Le son de ces éperons en mouvement suffit à diriger le cheval. Une tenue complète coûte très cher.

Le rodeo chilien est exécuté dans une arène en forme de croissant,la média luna"(demi-lune).,

Une medialuna est une arène avec un premier espace, appelé abiñadero. C'est dans cet espace que la vache lâchée doit effectuer deux tours et demi sans faire demi-tour, guidée par une équipe de deux cavaliers.
Puis, elle passe dans un deuxième espace, plus grand, et doit là encore effectuer deux aller et retours et demi. Pendant cette évolution, les deux cavaliers doivent réussir à plaquer la vache à trois reprises successives sur la zone d'attaque dénommée atajada, qui est en fait le bord de l'arène.

En résumé, le principe pour les cavaliers est de cumuler un maximum de points en faisant faire un parcours à la vache sans qu'elle ne fasse demi-tour, et en effectuant des plaquages précis sur les zones spécifiques. Si le "style" y est, c'est du bonus en plus bien sûr.

samedi, avril 07, 2007

PATAGONIE














Tout arrive ¡¡¡¡



Enfin des photos du bout du Monde , de La Terre de FEU !!!

La Patagonie, c’est le bout du monde. Plus au sud, il n’y a plus que le Pôle… Sud, et ses icebergs.
Couvrant environ 800 000 km², la Patagonie, plus étendue que la France, est partagée depuis 1902 entre le Chili et l’Argentine.

Elle est délimitée à l’ouest par la cordillère des Andes, à l’est par l’Atlantique, et au sud par la Terre de Feu.
Entre janvier et mars, la température peut monter jusqu’à 20 degrés et les journées sont très longues puisqu’il y fait jour de 5 h à minuit.




La Patagonie, ce n'est pas un pays, ni une région administrative d'un quelconque état latino-américain, c'est cette terre du bout du monde qui s'étend sur le cône sud de l'Amérique Latine et que se partagent le Chili et l'Argentine. Bien qu'elle n'aie pas de limites officielles, on considère généralement qu'elle couvre les territoires compris entre le 42° parallèle sud (matérialisé par le Río Negro) et le Cap Horn.
Epine dorsale du sous-continent, la Cordillière des Andes s'étire jusqu'aux archipels fuégiens et plonge sous la Mer de Drake avant de resurgir sur la péninsule antarctique. Frontière naturelle (et souvent discutée) entre le Chili et l'Argentine, elle sépare la Patagonie en deux zones géographiquement très distinctes.
A l'Ouest (côté chilien), prédomine la forêt australe, dense et soumise à un important régime de précipitations (jusqu'à 4000 mm/an), elle croît jusqu'aux abords des fjords de la côte déchiquetée du Pacifique, sur une bande de terre qui dépasse rarement les 100 km de large...A l'Est (côté argentin), la cordillière ayant barré l'accès aux trombes d'eau du Pacifique, prédomine une steppe semi-aride constituée en mesetas qui s'étendent jusqu'aux falaises désséchées de la côte Atlantique.
Cette partition se retrouve en Terre de Feu, mais selon un axe est-ouest; au nord la steppe et au sud la montagne.
Secousses télluriques et périodes glaciaires ont donné aux Andes de Patagonie ce relief si particulier de pics et d'aiguilles rocheuses, dont les sommets dépassent rarement les 3000 mètres. Des périodes glaciaires, il est resté deux gigantesques glaciers continentaux: le Hielo Norte (4500 km²) et le Hielo Sur (13500 km²), qui déroulent leurs tentacules gelés sur le versant oriental de la cordillière et jusque dans les fjords de la côte pacifique.



samedi, février 24, 2007

Maya globe -trotteur...



Nouvelle-Caledonie ........


Patagonie..............


surprise


bientot sur le site...........


jeudi, janvier 25, 2007

"La gourde du mineur"

Nepenthes vieillardii (Nepenthacée)


C'est une plante étrange !

Au fil de l'évolution,elle a élaboré un piège d'une efficacité redoutable:une espèce d'urne,dont la taille varie de quelques centimètres à presque 30 cm de longueur, dotée d'un couvercle amovible sécrète sur son bord supérieur un nectar qui attire les moucherons,abeilles,fourmis ,araignées,mille-pattes etc..Ces insectes,lorsqu'ils ont commencé à descendre dans l'urne glissent sur de la cire produite par des glandes prévues tout exprès.Les poils et les barbes rendent toute tentative de remontée vaine.Dans le fond de l'urne,d'autres glandes sécrètent alors un suc digestif contenant un enzyme protéolytique puissant,plus un agent mouillant qui noie et digère les victimes.Quelques heures suffisent pour achever le repas...

Les urnes croissent au bout des feuilles de la plante et,entre l'urne et la feuille se trouve une sorte de vrille(comme sur la vigne) qui permet à Nepenthes de grimper sur les autres plantes pour mieux exposer ses pièges à la lumière,à la pluie et aux insectes.


A noter que Nepenthes entretient de bons rapports avec les moustiques,qui équipés qu'ils sont d'un anti-enzyme,ne la craignent pas du tout et y pondent même leurs oeufs.Les larves de moustiques,en gigotant dans tous les sens dans le liquide au fond de l'urne,transforment les cadavres des autres insectes en une bouillie plus facile à digérer pour la plante...bel exemple de symbiose!



vendredi, janvier 05, 2007

L'igname en Nouvelle-Calédonie



En Nouvelle-Calédonie la culture de l’igname a une grande importance, d’une part parce qu’elle est présente dans l’alimentation de la population mais aussi parce qu’elle est essentielle dans les rites coutumiers (mariage, naissance, inauguration…).

Ceci implique une double demande sur le territoire et surtout sur Nouméa :

    • des ignames de petite taille pour la consommation : l’igname restant très cher, les consommateurs préfèrent acheter de petits tubercules ;
    • des ignames de grande taille uniquement pour la coutume ;



Même si les ignames (car il en existe plusieurs espèces) ne sont pas endémiques à la Nouvelle-Calédonie, leurs variétés, cultivées depuis la nuit des temps, se sont adaptées à l'écologie bien particulière de cet archipel. La diversité, probablement faible au départ, s'est enrichie peu à peu au gré des migrations succéssives, chacune apportant son lot de variétés, et s'est amplifiée par l'apparition assez fréquente de petites mutations.

L'agriculteur kanak a su exploiter cette richesse pour assurer son alimentation pendant dix à onze mois de l'année. De cette symbiose entre l'homme et la plante découle une véritable civilisation de l'igname que l'on rencontre également dans les autes archipels de la Mélanésie.






mardi, décembre 12, 2006

Sculpture à l'île aux canards.



A l' île aux canards,quatre poteaux sculptés concrétisent symboliquement le "destin commun" et font réfléchir aux moyens de le mettre en oeuvre.C'est un projet porté par l'artiste Ito Waïa et ses collaborateurs Adjé et Pit.
Quatre troncs d'arbres dressés vers le ciel regardent vers la mer: support de symboles et de messages.Les sculpteurs façonnent le bois avec leur âme et leurs outils,les formes à créer sont dans leur tête et naissent au bout du burin ou de la tronçonneuse.
C'est un défi:"Personne n'a encore sculpté en Nouvelle-Calédonie d'aussi gros poteaux".Et ce n'est pas tout,:ce sont des poteaux dressés."Traditionnellement,ce genre de sculpture se fait sur des poteaux par terre".


Les quatre poteaux ne forment qu'une seule unité,déclinée en quatre thèmes:
-tradition -pays -transparence -témoin.

Le premier poteau prend la forme d'une case,il représente la tradition

Le deuxième poteau,le pays.Les symboles des chefferies y sont représentés:lézard,tortue;du métal est aussi incorporé au bois,pour représenter la richesse minérale;une chaîne tout en haut rappelle l'histoire des bagnards,et tient une peau de cerf qui forme un tambour,le tambour de la paix.

Le troisième poteau:la transparence,c'est l'air et le vent:un oiseau est représenté,c'est lui qui maîtrise ces éléments.

Quant au dernier...C'est un peu celui qui projette ces sculptures dans le temps."Quel est le témoin que l'on va passer aux générations futures pour que le destin commun se perpétue?" demande Ito Waïa."C'est un pari sur l'intelligence de l'homme",confie l'artiste.(interview NouvellesCalédoniennes)

Une lecture politique des poteaux s'ajoute au symbolique."Le premier poteau,c'est le préambule de l'Accord de Nouméa.Il représente le peuple originel.Puis les autres,c'est l'accord en marche."

Les artistes ont poussé le symbolique très loin.Jusqu'à parler et interpeller le visiteur.Une perspective entre les quatre poteaux,creusés de manière à ce que l'on voit le dernier en regardant au centre des autres,forme "les portes du destin commun".
Car un miroir reflétera sur le dernier poteau celui qui regarde la perspective.
"Pour que chaque visiteur se retrouve face à lui-même et se pose la question:qu' est-ce que je peux apporter en tant qu'individu pour ce destin commun?"















l'atelier des sculpteurs :les promeneurs
peuvent suivre pas à pas la transformation
de tronc lisse en forme symbolique.